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La marche active, souvent sous-estimée par les sportifs, offre une multitude de bénéfices, surtout durant les intersaisons, les périodes hivernales et les moments de fatigue. Intégrer des sessions de marche peut non seulement diversifier l'entraînement, mais aussi apporter des avantages physiologiques et psychologiques considérables.



1. Une alternative en période hivernale pour les cyclistes


Pendant l'hiver, les conditions météorologiques difficiles comme le froid, la neige, et la pluie rendent parfois les sorties à vélo dangereuses et inconfortables. La marche devient alors une alternative accessible et sûre pour maintenir un niveau d'activité physique. Elle permet de continuer à travailler l'endurance sans les risques associés aux routes glissantes ou aux températures extrêmes.



2. Un remède contre la fatigue


Le surentraînement dans le sport peut mener à une fatigue musculaire et mentale importante. Incorporer des périodes de marche, surtout lorsqu'on ressent une lassitude du vélo, aide à briser la monotonie et permet au mental de récupérer. La marche sollicite différemment les muscles, offrant ainsi une forme de récupération active bénéfique pour les cyclistes épuisés.



3. Les bienfaits des longues marches en altitude


Prendre un break de quelques jours pour effectuer de longues marches en altitude, avec du dénivelé positif (D+), peut être extrêmement bénéfique. Ce type d'exercice aide à casser les fibres musculaires, stimulant ainsi une reconstruction musculaire plus forte et plus endurante. L'entraînement en altitude augmente aussi la capacité aérobie grâce à la meilleure utilisation de l'oxygène par l'organisme, un atout majeur pour les sportifs.


Toutefois, les cyclistes doivent être attentifs à leurs chevilles et genoux, souvent fragiles. La marche, bien que moins intense que le cyclisme, peut exercer une pression différente sur ces articulations. Il est donc important d'adopter une bonne technique de marche, de choisir des chaussures adaptées et de commencer progressivement pour éviter les blessures.


En résumé, intégrer la marche dans l'entraînement offre une variété d'avantages. Elle constitue une excellente alternative en période hivernale, aide à combattre la fatigue due à un surentraînement, et améliore la performance globale par le biais de longues marches en altitude. Néanmoins, une attention particulière doit être portée aux articulations pour prévenir toute blessure. Ainsi, la marche se révèle être un complément précieux pour les cyclistes cherchant à diversifier leur entraînement et à optimiser leurs performances.


Sorius : "Peux-tu nous raconter un peu ton histoire avec le vélo ? Comment t'es-tu lancé ?"


Rémy : "Mon histoire avec le vélo est presque une affaire de famille. Mon père était coureur régional, et depuis tout petit, je baignais dans cette ambiance de course de village. Tous les étés, on ne manquait jamais une étape du Tour de France à la télévision. C’est d’ailleurs en 1997, lors du passage du Tour au col d’Azet, que j’ai ressenti pour la première fois cette passion dévorante pour le cyclisme. J’avais 14 ans, et je me souviens encore des frissons en voyant la ferveur autour de Richard Virenque. C’était un moment magique qui a marqué ma jeunesse.


C’est peu après cet événement que j’ai décidé de me lancer moi aussi. À 15 ans, j’ai intégré mon premier club et j’ai commencé à participer à mes premières compétitions. Au début, ce n’était pas facile. J’avais du mal à me sentir à l’aise dans le peloton, j’avais peur de frotter, et de tomber mais la passion était plus forte que tout. Mon rêve, comme beaucoup de jeunes coureurs, était de passer pro, mais la vie en a décidé autrement."


Sorius : "Comment Sorius a changé ta façon de t'entraîner ? Tu ressens quoi de différent ?"


Rémy : "Après quelques années de compétitions, le rêve de devenir pro était terminé. J’ai pris un autre chemin, celui des études, et je suis devenu un peu fêtard, ce qui m’a éloigné des courses et des entraînements sérieux. Mais même pendant ces années-là, je n’ai jamais complètement abandonné le vélo. C'était dans mes gènes, quelque chose d’ancré en moi ! Comme mon père, je faisais les courses de village…


Il y a un an, j'ai découvert Sorius, et ça a complètement changé ma façon de m’entraîner. Ce qui m’a tout de suite plu, c’est la flexibilité des programmes. Sorius s’adapte à ma vie, à mes contraintes professionnelles, et à mes disponibilités. Les exercices sont variés, bien pensés, et surtout, ils m’ont permis de progresser physiquement de manière régulière. Je suis devenu un vrai pro-Sorius ! Grâce à l’application, j’ai retrouvé une rigueur dans mes entraînements, tout en prenant du plaisir à rouler."


Sorius : "T'as un souvenir de fou avec ton vélo ? Une histoire qui t'a marqué ?"


Rémy : "Mon plus beau souvenir à vélo, c’est sans doute celui où j’ai rencontré ma femme. C’était lors d’une course régionale à laquelle je participais. Ce jour-là, la météo était capricieuse, je me souviens qu'il pleuvait, et les conditions étaient assez difficiles. Malgré tout, j’étais concentré sur ma course, déterminé à faire une belle perf.


À un moment de la course, dans une montée particulièrement raide, j’ai aperçu une jeune femme au bord de la route qui encourageait les coureurs. Elle avait un sourire qui m’a tout de suite attiré. À chaque tour, je la regardais, et en même temps, ça me donnait un coup de boost. Après la course, que je n'ai pas gagné, je suis parti la voir, on a commencé à discuter, le début d'une belle histoire. Aujourd’hui, elle est devenue ma plus grande supportrice sur le bord des routes à me passer les bidons. Ce souvenir est ancré en moi, non seulement parce que j’ai rencontré celle qui allait devenir ma femme, mais aussi parce que ce jour-là, j’ai compris que le vélo, c’était bien plus qu’un sport pour moi, c’était un lien qui allait me conduire ma vie."


Sorius : "Et pour la suite, t'as quoi en tête comme défi ou objectif ? Tu penses que Sorius peut t'aider comment ?"


Rémy : "Mon prochain grand objectif, c’est de gravir le Mont Ventoux. Je ne l’ai jamais fait, et c’est un défi que je me suis lancé : atteindre le sommet en moins d’1h15. C’est ambitieux, je le sais, mais je me sens prêt à relever ce challenge. Je sais que si je suis assidu aux entraînements Sorius, je suis convaincu que je peux y arriver. Les entraînements spécifiques, les conseils des coachs, tout est mis en place pour que je puisse y arriver !


Remy J.





L'entrainement musculaire


La tendance actuelle dans les programmes d'entraînement met fortement l'accent sur le travail cardiovasculaire pour développer la puissance, mesurée en watts.


Bien que cette approche soit théoriquement valable, elle s'avère compliquée à long terme. Le maintien d'un équilibre musculaire est fondamental pour tout athlète. Appuyer sur des pédales ne dépend pas uniquement d'un transport efficace de l'oxygène vers les muscles. Cette action exige également une structure musculaire solide et bien développée.


L'impatience de voir des résultats rapides, résumé par le dicton de Louis XIV "L'impatience de gagner fait perdre", reflète un problème profond de notre société. Ces méthodes théoriques privilégient les résultats à court terme, visibles grâce à des efforts intenses sur le plan cardiovasculaire. Toutefois, cette approche présente un inconvénient majeur : le cœur peut rapidement s'épuiser si la structure musculaire n'est pas suffisamment renforcée pour supporter continuellement des efforts cardiaques, conduisant l’athlète à de grandes fatigues.


En revanche, le muscle, lorsqu'il est correctement entraîné, ne s'épuise pas de la même manière ; il se construit et se renforce en permanence. Cela permet une économie d'énergie sur le plan cardiovasculaire et assure une progression soutenue sur le long terme. Une stratégie particulièrement efficace à mesure que la production d'hormones diminue avec l'âge.


Cette approche équilibrée, qui valorise autant la construction musculaire que l'entraînement cardiovasculaire, est essentielle pour une évolution durable.


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