Sorius :"Peux-tu nous raconter un peu ton histoire avec le vélo ? Comment t'es-tu lancé ?"
Mon premier vrai contact avec le vélo s’est fait à mon adolescence, j'avais 16 ans de mémoire. Un périple dans les Pyrénées entre amis, plus âgés que moi, avait été organisé. J’ai accepté l’invitation. Pour la première fois de ma vie j’ai donc franchi en 2 jours le Col de l’Aubisque, le Soulor et le Tourmalet avec une nuit en bivouac. Départ et arrivée à Hagetmau dans les Landes..
Je ne faisais pas de sport particulièrement. Je me suis donc lancé avec le vélo en acier de mon père. Les braquets étaient énormes et je me souviens avoir posé pied à terre dans le Tourmalet à plusieurs reprises. N’ayant aucune expérience, cela s’est terminé avec une fringale énorme et une grosse fatigue bien sûr. De beaux souvenirs pour autant.
Sorius :"Comment Sorius a changé ta façon de t'entraîner ? Tu ressens quoi de différent ?"
Je ne voulais pas me lancer sur mon objectif principal de l’année, le BIKINGMAN EUSKADI, ultra distance en autonomie, sans l’appui d’un programme d'entraînement pertinent et adapté.
J’ai cherché des sites de coaching en ligne et mon choix s’est rapidement porté sur SORIUS. Pourquoi ? Par curiosité. L’approche de l'entraînement par l’IA et par les sensations m'a attirée.
Un peu effrayé au départ, je me suis vite rendu compte des bénéfices.
SORIUS, de part son approche, m’a permis de lever la tête du guidon et surtout du compteur de puissance. J’ai pu me concentrer sur mes sensations et relâcher la pression. Je me suis reconnecté à mon corps. Les watts n’étaient plus un objectif d'entraînement systématique mais un outil d’autoévaluation occasionnel. La vitesse moyenne ? Aucun intérêt. Fini les fins d'entraînement complètement épuisé avec l’impression de stagner.
Je suis allé au bout de mon objectif. Je n’ai eu aucun problème lié à ma condition physique. Pour rentrer dans les détails, l’objectif était tout de même de parcourir 1000 km et 23000 de d+ en moins de 120 heures. Poids du vélo en charge, 15kg. Les entraînements les plus longs que j’ai eu à faire étaient seulement de 8h00 ! Et seulement 2 ou 3 sorties.
Sorius : "T'as un souvenir de fou avec ton vélo ? Une histoire qui t'a marqué ?"
Oui.. C’était le 5 juin 2020, j’accompagnais ma fille Amélie, pour sa première ascension du Tourmalet. Il faisait très chaud et on n’avait plus assez d’eau. J’ai donc accéléré jusqu’au sommet du col pour en trouver. Deux cyclistes faisaient une pause et je leur ai demandé où je pouvais trouver de l’eau. Le restaurant en haut du col était fermé. Le plus grand des deux, sans hésiter, à vider une de ses gourdes dans les miennes. Du jamais vu ! J’étais touché par sa générosité. Je suis redescendu pour apporter l’eau à ma fille qui n’était plus qu’à 3 ou 4 km du sommet, une fois arrivés, contrairement à tout à l’heure, il y avait un attroupement avec des journalistes et une voiture de la FDJ. Quel accueil pour ma fille ! Un cycliste pro était en interview. A la fin, nous avons pu être pris en photo avec lui. Sa tête ne me disait rien. Mais lui m’a reconnu. C’est lui qui m’avait donné son eau. Entre temps il avait revêtu sa tenue de l’équipe qui l’a rendu méconnaissable. Il s’agissait de Bruno Armirail. Le nouveau venu de la FDJ. L’avenir a confirmé les qualités humaines de ce monsieur. Quel souvenir !
Sorius : "Et pour la suite, t'as quoi en tête comme défi ou objectif ? Tu penses que Sorius peut t'aider comment ?"
Actuellement je récupère de mon aventure. Je n’ai pas encore défini d’objectifs ou de défis. Mais je souhaite varier mes pratiques en incorporant de la course à pied. J’aimerais pratiquer aussi bien de la course à pied que du vélo. C’est ce que j’attends de la part de SORIUS. J’irai même plus loin et j’aimerais être aidé dans ma préparation physique générale (PPG).
2023 est l’année de l’IA. Je suis optimiste et je sais que le meilleur nous attend. Je garde un œil attentif aux évolutions dans le domaine des entraînements.
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