Sorius : "Peux-tu nous raconter un peu ton histoire avec le vélo ? Comment t'es-tu lancé ?"
J'ai fait du vélo en pointillé depuis l'adolescence jusqu'à l'an dernier. A 15 ans, je me suis inscrit dans un club et j'ai roulé deux mois avant de laisser tomber.
A 17 ans, je suis remonté sur un vélo pour faire quelques triathlons "découverte" pendant deux ans. Puis j'ai utilisé le vélo comme moyen de transport pendant une quinzaine d'années.
J'en ai eu marre de me blesser à répétition sur d'autres sports plus traumatisants musculairement et à l'approche de la quarantaine, je me suis orienté vers des sports portés comme la natation et le vélo. J'ai roulé plusieurs années le dimanche avec un groupe de cyclotouristes en appréciant également les sorties VTT régulières.
Cela fait maintenant 1 an que j'ai eu envie de progresser pour tenter des cyclosportives et que je roule régulièrement en suivant le programme Sorius.
Sorius : "Comment Sorius a changé ta façon de t'entraîner ? Tu ressens quoi de différent ?"
Sorius m'a permis d'avoir un fil rouge et un cadre dans mon entraînement. Avec la nouvelle version, on peut changer jusqu'au dernier moment ce qu'on va faire le jour j en fonction du temps qu’il fait, d'un imprévu dans notre planning, des ressentis du moment. Cela permet d'être serein en se disant que le programme sera adapté même si je ne suis pas les prévisions de début de semaine à la lettre. Je peux progresser à mon rythme sans prise de tête d'autant plus que je n'ai pas d'objectif de performance à proprement parlé si ce n'est de progresser à mon petit niveau.
Je me suis rendu compte en travaillant au cardio et aux sensations que j'avais tendance à avoir le rythme cardiaque trop haut ce qui engendrait de la fatigue et m'empêchait de faire plusieurs entraînements dans la semaine sans être rapidement saturé. En levant le pied pour rester dans les zones cardiaques conseillées, j'enchaîne de mieux en mieux les entraînements et suis plus disponible physiquement lorsqu'il faut accélérer ou appuyer plus fort sur les pédales.
Sorius : "T'as un souvenir de fou avec ton vélo ? Une histoire qui t'a marqué ?"
Souvenir de fou, pas vraiment, mais une anecdote qui permet de bien garder les pieds sur terre. En faisant une sortie avec un copain, on a croisé à plusieurs reprises un gars qui retournait sur ses pas comme nous en bas d'une bosse pour la faire à plusieurs reprises. Après deux-trois passages, il fait demi-tour à notre niveau en nous proposant de rouler ensemble. Ce cycliste pédalait d'une seule jambe avec un vélo fait sur mesure pour caler son moignon. Il préparait de grands championnats handisport avec son maillot de l'équipe de France. C'était très impressionnant de voir avec quelle facilité il montait mieux que nous en tirant-poussant sur une seule jambe. Son humilité et sa résilience après son accident sont une sacrée leçon de sport ... ou de vie.
Sorius : "Et pour la suite, t'as quoi en tête comme défi ou objectif ? Tu penses que Sorius peut t'aider comment ?"
Je vais déjà essayer de rouler régulièrement en hiver même si les conditions ne donnent pas trop envie de sortir. En pouvant intégrer dans l'application d'autres sports comme la natation, le ski de fond, le renforcement musculaire, il est plus facile de se motiver en variant les activités. L'objectif principal va être de faire mieux sur la Louis Pasteur à Dole fin août sur les 80 kms. J'aimerais bien également participer à d'autres cyclosportives plus longues et plus vallonnées pour arriver à terme à me faire plaisir sur 120-150kms. En suivant le programme Sorius, je suis persuadé de pouvoir emmener un braquet de plus en plus gros sur des distances de plus en plus longues ... un peu banal comme objectif pour un cycliste mais ça me suffit pour me faire plaisir.